Pour bien traiter ce sujet, il faut avoir à l'esprit que le verbe. C'est donc bien que nos images mentales ont quelque chose en commun avec la réalité et que nous pouvons les comparer. Admettons qu'elles portent sur le même état de choses (c'est le même phénomène météorologique qui est décrit, au même endroit, au même moment). Mais cette objection repose sur une confusion entre l'impression sensible que nous avons de certaines formes, et les jugements que nous formulons à leur propos. Ces vérités sont nécessaires et ne nous apprennent rien sur le monde. La certitude immédiate des sens est solide et laisse peu de place au doute, hormis les cas pathologiques ; les vérités scientifiques sont au contraire le résultat de processus complexes et difficiles d'interprétations des phénomènes et de corrections des observations. Cependant, parmi nos idées, nous en trouvons qui sont manifestement liées en elle-même à un jugement de vérité : ce sont l'opinion, la croyance, le savoir, la certitude, la foi, etc. Dans le monde de l'opinion, il y a des certitudes et l'opinion n'est pas une vérité. Si une boule de billard vient en frapper une autre et la mettre en mouvement, nous pouvons formuler cette proposition que la première est cause du mouvement de la seconde. Il ne peut donc y avoir adéquation ou correspondance entre un jugement moral et une réalité empirique. Si nous montrons que c'est une tâche impossible, nous montrons du même coup qu'il est impossible de renoncer à la vérité, et que l'indifférence à son égard est illusoire ou inauthentique. Il existe ainsi de nombreuses phrases que nous utilisons quotidiennement qui sont dans ce cas : les phrases qui expriment une demande (« pourriez-vous etc. Les idées ne sont pas autre chose en effet que des récits ou des histoires de la nature dans l’esprit. - Une citation de Marcel Conche. Cette définition de la vérité, que nous plaçons en tête de ce chapitre et que nous allons avoir l'occasion de discuter, soulève de deux types de problèmes. ... l’epliation d’un phénomène pa exemple, il ne dit pas « ceci est la vérité ». La première signification de Vrai et de Faux semble avoir son origine dans les récits ; et l’on a dit vrai un récit, quand le fait raconté était réellement arrivé ; faux, quand le fait raconté n’était arrivé nulle part. D'autre part, nous allons nous préoccuper de ces rapports moraux à la vérité que l'on désigne par des noms de vertus ou de vices : la véracité et la sincérité, le mensonge, la confiance, la tromperie, etc., c'est-à-dire que nous allons passer de l'idée de vérité comme norme de connaissance, à l'idée de vérité comme norme morale, et que nous allons nous demander si la vérité peut avoir (et si oui, dans quelles conditions) force d'obligation morale. Et de là on en est venu à désigner de la même façon, par métaphore, des choses inertes ; ainsi, quand nous disons de l’or vrai ou de l’or faux, comme si l’or qui nous est présenté racontait quelque chose sur lui-même, ce qui est ou n’est pas en lui. De cette manière, on assimilera mieux la pensée de ces philosophes, au lieu de l'apprendre par cœur et de la réciter dans une dissertation. En portant le masque du philosophe, Foucault s’efface pour paraître autre. Ne faut-il tenir pour vrai que ce qui peut-être démontré ? Quel est le ... pouvoir de connaître la vérité. Une vérité scientifique remplace ou périme celle d’hier. Pour Platon, la science véritable est un contact de la partie intellectuelle de l'âme avec des réalités fondamentales sous-jacentes au monde qui nous est donné par les sens. La vérité comme croyance première de la science. Toutefois, le vrai qui est dans les choses est substantiellement identique à l'être ; et le vrai qui est dans l'intellect est identique à l'être, mais comme une représentation l'est à ce qu'elle représente [...]. Problématique : La question se pose de savoir ce qu'il faut entendre par « reflètent ». Elle tend à identifier la pensée et l'être, l'idée et son objet, la connaissance et l'essence. Par exemple, si, voyant un arbre, je constate qu'il y a un arbre, il ne semble pas que ma proposition soit un jugement, mais qu'elle soit le simple constat de l'existence d'un objet, et ce constat est vrai (ou faux). En conséquence, nous pouvons supposer que la vérité d'une proposition est la correspondance entre un jugement que l'on énonce et une relation entre plusieurs objets, correspondance que l'on constate dans l'expérience (je vois le chat qui est sur le tapis). Or, s'ils se trompent, c'est qu'ils sont dans l'erreur, et s'ils sont dans l'erreur, c'est que, habituellement, ils sont dans le vrai. La quête de la vérité est le but même de la philosophie. Épisode 2 : Dissertation : La relation avec autrui est-elle nécessairement conflictuelle ? « La vérité doit toujours avoir l'avantage, quoique nouvellement découverte, puisqu'elle est toujours plus ancienne que toutes les opinions qu'on en a eues, et que ce serait ignorer sa nature que de s'imaginer qu'elle ait commencé d'être au temps qu'elle a commencé d'être connue. Considérons l'exemple suivant : Le contenu de la proposition 2 est évidemment faux et la conclusion n'a pas vraiment de sens. Si la question porte sur une question de possibilité (Peut-on ne pas vouloir rechercher la vérité ? Il y a donc là une hésitation entre la séparation et l'identification de la pensée et de l'être. Si nous n'abordons ces théories que maintenant, c'est parce qu'il fallait d'abord comprendre les problèmes, avant de voir comment ils ont été traités. Le second sens apparaît quant à lui trivial au premier abord. Revenons sur la brève évocation que nous avons faite de la science dans notre critique de la vérité comme adéquation. Prenons pour le montrer plus nettement un exemple un peu plus compliqué. Dans ce cas, ce sont bien les sens qui se trompent. Contentons-nous de dire qu'il y a des propositions qui portent sur le monde extérieur et qu'elles sont vraies ou fausses, et qu'il y en a d'autres qui portent peut-être sur autre chose et qu'elles semblent pouvoir être toujours vraies. Dans cette conception, la science est un état de l'âme de celui qui connait : il est parvenu, par un processus dialectique, à la contemplation de ces réalités, que l'on désignera du terme de Formes. Procédant suivant des règles de déduction à partir de postulats et d'axiomes admis, on aboutit à des conclusions valides en vertu de ces seules règles de déduction. Il reprit le travail philosophique de certains de ses prédécesseurs, notamment Socrate dont il fut l'élève, ainsi que Parménide, Héraclite et Pythagore, … Il est par exemple bien évident que le philosophe ne peut plus faire de physique, comme c'était le cas des Présocratiques. Une proposition (un jugement, une croyance, une pensée, etc.) La proposition n'a en effet pas pour but de peindre un fait, mais d'en décrire la structure en reliant des objets et des propriétés entre eux. Prenons l'exemple de Platon et de sa théorie de la connaissance. Nous avons établi que nous disons vrais ou faux des jugements, et que nous pouvons exprimer ces jugements (qu'il s'agisse d'idées ou de perceptions) par une forme particulière de phrases que nous nommons propositions. Et elle devient encore plus obscure si l'on cherche à comprendre de quelle manière un jugement pourrait ressembler à la réalité sur laquelle il porte. Enfin, nous devons considérer le type de réalité qu'est la proposition, afin de savoir exactement ce que nous qualifions de vrai ou de faux. Nos propositions sont formées de mots (signes ou sons), alors que les réalités que ces mots désignent sont des objets physiques ou psychiques d'une autre sorte. Un petit livre clair et instructif, comportant des passages assez denses et hardus qui peuvent rebuter le débutant. Et, c’est précisément parce qu’il est « l’autre » qu’il peut entendre cette voix à la fois proche et lointaine ; en être l’écho c’est-à-dire le porte-voix par lequel la vérité se dit. ; toutes ces idées contiennent en effet des affirmations sur l'existence et la manière dont existent certains objets, et il semble bien que la vérité et la fausseté de ces affirmations constituent une partie importante de la manière dont nous pouvons les décrire et les comprendre. Qu'entendons-nous alors par ces deux termes ? Loin d'avoir besoin d'une réalité empirique pour être vraie, cette phrase paraît être vraie en vertu de la définition des signes qu'elle contient, ou de ce que veulent dire ses termes et ses symboles et de la manière dont nous les utilisons (« 2 », « + », « = »). Lidée nest pas de ne pas être influencée, cela serait b… Ces réflexions nous permettront de nous faire une idée moins abstraite de la vérité, de l'inscrire dans un processus de recherche (et donc dans une temporalité) et nous verrons que nous pourrons à partir de là esquisser une analyse des rapports entre vérité et certitude. Donc, la vérité ne semble pas avoir d'histoire en ce sens. Pour Platon, qui, remontant d'une hypothèse à ses conditions, suppose l'existence d'un référant ontologique existant en soi. Lorsque nous doutons, nous sentons que la vérité nous échappe. Admettons qu'une image mentale puisse effectivement être exprimée adéquatement par une proposition (je vois dans ma tête que le chat est sur le tapis), le jugement de relation que nous formulons ne paraît pourtant pas pouvoir être contenue dans celle-ci, car l'image que nous avons à l'esprit n'est que la reproduction du témoignage de nos sens et c'est le jugement que nous portons qui introduit une relation qui ne nous est pas donnée par l'expérience. De ces quelques analyses, nous pouvons retenir les deux remarques suivantes : Après cette critique de la conception de la vérité comme adéquation, nous pouvons être tenté de trouver dans la manière dont nous formons des jugements le fondement de toute vérité. Commentaire : la vérité de nos pensées repose sur une réalité qui nous est extérieure, qui ne dépend pas de nous et qui précède ce que nous pensons. On ne doute pas de la douleur. La vérité n’est donc pas de l’ordre de l’apparence, du paraître ; il faut remonter à l’être pour découvrir la vérité. TV Show. Mais le monde extérieur est changeant, et cela laisse peu d'espoir de trouver des propositions toujours vraies. repose sur une foi, et qu'il ne saurait exister de science « inconditionnée ». Tout d'abord, lorsque nous parlons de ressemblance, il ne semble pas que nous ne fassions autre chose que de répéter l'idée même d'adéquation : être adéquat, c'est ressembler, mais ressembler, c'est être adéquat. Vérité La quête de la vérité est le but même de la philosophie. Nous désignerons par cette expression l'idée que la vérité est quelque chose que nous saisissons en soi par l'esprit. On ne doute pas de la sensation. Cependant, on ne se rend pas assez compte que ce qui est Vérité selon le contenu, dans quelque connaissance ou science que ce soit, peut seulement mériter le nom de Vérité si la philosophie l'a engendré ; que les autres sciences cherchent autant qu'elles veulent par la ratiocination à faire des progrès en se passant de la philosophie il ne peut y avoir en elles sans cette philosophie ni vie, ni esprit, ni vérité. L'état du sujet connaissant n'est pas primordial, ou relève de la psychologie. Elle est convaincue que la vérité n'existe pas il y a pas de vérité. Une proposition prétend donc nous informer sur un état de choses, et elle décrit correctement ou non cet état de choses. Nous pouvons alors dire que les propositions morales, si elles sont vraies, ne sont vraies ni par un raisonnement purement formel, ni par une éventuelle possibilité de les vérifier empiriquement. « Va me chercher du pain ! La philosophie n'a pas de vérités qui lui soient propres, Définition, nature de la vérité, vérité et histoire, https://fr.wikibooks.org/w/index.php?title=Philosophie/Vérité&oldid=636469, Manuel de terminale de philosophie (livre), licence Creative Commons attribution partage à l’identique. » Nietzsche, Le Gai Savoir, §344. 4, trad. Mais nous en sommes restés à une approche purement intellectuelle, et nous n'avons pas encore considéré ce qu'il en est de notre rapport à la vérité à la lumière de nos sentiments et de nos valeurs morales. Plusieurs conceptions de la philosophie demeurent en effet possibles. Nous n'allons pas traiter ces questions une par une, mais, pour chaque thème, nous proposerons quelques réflexions qui pourront peut-être vous servir de point de départ et que vous pourrez compléter à l'aide de l'article lui-même, les extraits que nous donnons ci-dessous et la bibliographie. Ce que nous voulons savoir, c'est si les perceptions peuvent légitimement être dites vraies ou fausses. Clothing (Brand) Bamako La Ville aux Trois Caïmans. À quoi donnons-nous la qualité d'être vrai ? R. Caillois. Le lien entre la réalité et la vérité est que ce que l’on dit de la réalité est vrai ou faux en fonction de ce qui existe ou n’existe pas. Nous pouvons en proposer une explication anthropologique : le doute est, dans l'action, synonyme d'hésitation ; l'hésitation produit la paralysie qui nous conduit finalement à l'échec. Nous pouvons alors conclure cette partie en citant ces paroles du philosophe Alfred Ayer : La question de la nature de la vérité se ramène donc à la question de la méthode de validation de nos propositions : par quels moyens, procédés ou méthodes établissons-nous que nos propositions sont vraies ? On pourrait alors dire que, tant qu'un domaine de connaissances relève de la philosophie, il ne s'agit pas encore de connaissances bien assurées. Pour Nietzsche, la connaissance de la vérité que croit exprimer l'individu n'est pas l'adéquation de la pensée au réel, mais la déformation de ce dernier. Just For Fun. Or, à l'évidence, les propositions morales ne sont ni des vérités logiques ou mathématiques, ni des vérités de faits. Même si cette conception est fausse, on voit que le désir de vérité est difficile à éliminer. Mais cela ne veut pas dire pour Aristote que nous trouvons la vérité dans les choses, bien que la vérité soit l'un des sens de l'être (c'est-à-dire qu'elle est une sorte de la réalité) : La vérité existe dans la pensée, et elle a une réalité différente de la réalité des choses mais qui en dérive (car notre pensée est une réalité vraie dans la mesure où elle dit ce qui est), aussi est-elle une affection ou une modification de la pensée et elle n'existe pas par elle-même. Or le sientifique est ensé justement apporter la preuve de e qu’il énone. Une discipline à la fois ancienne et récente comme la logique est devenue très spécialisée, sous l'impulsion d'ailleurs de philosophes de la fin du XIXe et du XXe siècle. Mais que reflète « 2 + 2 = 4 » ? Il en est probablement ainsi. Autrement dit, la vérité et la fausseté de ce qu'énonce un individu sont indépendantes de l'état dans lequel il se trouve, et la proposition que nous avons à examiner est l'énoncé du contenu de la conviction, de la croyance, etc. Plaisir à Bamako. Download books for free. Donc la vérité n'existe pas. D’autres défendent au contraire qu’il doit y avoir une vérité absolue. Sauf si nous pouvons faire une démonstration d'une réalité qu'on ne voit pas. nécessaire que la vérité, et, par rapport à elle, tout le reste n'a qu'une valeur de Le philosophe apparaît comme…. Or, ces questions sont rarement considérées comme des questions scientifiques car elles portent sur des valeurs (comme le bien) et des comportements humains qu'il est difficile de quantifier, de théoriser et de prédire. Ceci n'est pas une pipe de René Magritte. or. Si nous partons de l'idée que chacun possède sa vérité, quelle conception de la vérité peut nous faire comprendre, d'une part, que chacun puisse en effet avoir sa vérité, et, d'autre part, que toutes les opinions des hommes peuvent prétendre à la qualité de vérité ? De ce fait, connaître, c'est être affecté par ces réalités, et celui qui sait, le savant, ou philosophe, possède la vérité dans l'exacte mesure où il a une vision des réalités véritables. J.-P. Dumont, 1996, p. 55-56, - Einstein et Infeld, L'Évolution des idées en physique, Flammarion, Champs, 1982, p. 34-35. Commençons par l'idée que nous avons déjà largement esquissée, à savoir que la vérité est la qualité d'une proposition ou d'une pensée qui énonce une réalité telle qu'elle est. Nous pouvons maintenant réviser notre idée de ce qu'est une proposition. Cette sorte de vérité est également dite a priori car elle ne dépend pas de l'expérience. » (3.2) Puisque ces objets de la pensée exprimés par la proposition sont eux-mêmes des images (vraies ou fausses) du monde, il en résulte qu'une proposition peut être ou non adéquate aux réalités que nous percevons. Dans le domaine politique, il serait possible de comprendre la vérité, pour chacun, comme l'opinion qu'il se fait de la vie la meilleure en société dans la mesure où celle-ci est compatible avec une vie commune ; chacun à ainsi une part à une conception générale de la société, disons, par exemple, la conception démocratique. Mais il est aussi évident que ce n'est pas de la même manière que nous attribuons ces qualités à chacune d'entre elles. Cependant, nous n'avons pour le moment examiné les jugements moraux qu'à la lumière de ce qu'est une proposition. Cette dernière caractéristique nous suggère qu'il pourrait en être ainsi à propos des propositions : si une proposition est l'expression sensible d'une idée qui peut être vraie et fausse, mais que cette idée peut être pensée sans rien affirmer de la vérité ou de la fausseté de son contenu, une proposition ne pourrait-elle pas être aussi une simple assertion n'impliquant aucun jugement de vérité ? Phenomenological life (French: vie phénoménologique) is life considered from a philosophical and rigorously phenomenological point of view. Nous avons dit que la proposition est phrase. À présent que nous avons passé en revue les réalités (propositions, idées telles que la croyance et l'opinion, perceptions) susceptibles de se voir attribuer la qualité de vérité, voyons dans quelles conditions nous sommes justifiés à faire une telle attribution. Toute vérité peut-elle se passer de preuve ? On ne joue pas avec la vérité. Une confrontation riche entre deux conceptions de la vérité (réalisme et pragmatisme). Ainsi l'adéquation (ou la correspondance) est-elle une relation de ressemblance entre ce que nous jugeons et ce sur quoi nous jugeons. Ces propositions, telles que nous les définissons, ne sont pas vraies en elles-mêmes : nous disons qu'elles peuvent énoncer une vérité ou une erreur. Le problème est alors de savoir ce qu'il faut entendre par correspondance. Si nous regardons nos deux exemples, nous pourrions dire qu'elles expriment toutes deux la même idée à propos d'une certaine réalité. Mais même le menteur ne renonce pas à la vérité, car, pour mentir, il faut admettre qu'il y a de la vérité, et, bien plus, il faut la chercher dans la mesure où cette recherche permet le mensonge. Qu'est-ce alors qu'une proposition ? 1Depuis quelques années, en cherchant la cohérence entre ceque je dis de ce que je fais et ce que je fais réellement, cest la philosophie qui éclaire mon chemin de Gestalt-thérapeute. Nous allons à présent exposer quelques théories sur la vérité soutenue par les philosophes. Considérons cependant les deux phrases suivantes : Nous avons là deux phrases distinctes, la première en Français, la seconde traduisant la première en Allemand. La quête de la vérité est le but même de la philosophie. Mais, comme dans le cas de la phrase, ce n'est peut-être pas une généralité que l'idée peut être vraie ou fausse. Ainsi, pour le scepticisme, on ne peut remonter à ... (la vérité est que) la vérité n’existe pas. Nous pourrions alors distinguer deux choses pour tenter de voir plus clair dans ce problème : la sensation considérée en elle-même (cette couleur, cette forme, etc. Tous les objets métaphysiques (âme, Dieu) ne peuvent pas être vrais ou faux.On peut croire ou ne pas croire en Dieu mais on n'a pas démontré que Dieu existe ou qu'il n'existe pas. Ce sera l'objet de la section suivante. Cela pose non seulement la question de savoir comment il faut comprendre la notion de vérité dans de tels ensembles, autrement dit la question des relations entre vérité et connaissance ; mais aussi celle de la vérité en philosophie, car, s'il peut paraître évident qu'un philosophe cherche la vérité, les sciences semblent bien les disciplines les mieux placées pour nous fournir toutes les vérités possibles, en sorte … Voyons donc à présent à quel genre de vérité la vérité morale pourrait appartenir. Ce résultat montre aussi que l'on ne peut pas dire dans tous les cas et pour les mêmes raisons que chacun peut posséder sa vérité (dans certains cas, il s'agit d'ignorance, de préjugés, dans d'autres, d'opinions mal assurées, d'hypothèses, etc.). Dans cette conception de la vérité, nous avons une relation entre deux termes : une pensée que nous formulons par une proposition et une réalité sur laquelle porte cette proposition. Appelons « idée » toutes les représentations, images, pensées, qui peuvent nous venir à l'esprit. C'est donc que le sens de la proposition exprimerait quelque chose de la réalité ; mais le problème de cette théorie est de savoir comment cela est possible. Examinons brièvement ce point. Il n'y a dès lors pas à chercher une ressemblance comme reflet, mais une correspondance terme à terme entre une proposition et le fait sur lequel elle porte : On peut donc proposer cette seconde définition : Une autre difficulté apparaît quand nous considérons cette fois les éléments contenus dans les propositions vraies ou fausses que nous formulons, en estimant que ces propositions doivent correspondre (ou non) aux choses sur lesquelles elles portent. De quelle vérité l'opinion est-elle capable ? Enfin, ce résultat montre aussi que la diversité des opinions est loin de rendre vaine la recherche de la vérité. De quelle vérité sont susceptibles les jugements moraux comme « voler est mal », « l'altruisme est une vertu » ? G. Mairet, Folio Essais, p. 102. La vérité d'une croyance ou d'une opinion n'est pas seulement une qualité que nous croyons pouvoir attribuer en nous fondant sur la connaissance de faits, et il arrive en outre bien souvent que nous tenions une proposition pour vraie en dépit de la logique. En effet, c'est toujours à l'aide de mots que nous exprimons nos images mentales (« ... que les éléments du signe propositionnel correspondent aux objets de la pensée » dit Wittgenstein) ; or, il faut bien que ces mots expriment convenablement ces images, et donc leur soient adéquats, autrement dit, leur ressemblent. S'il avait raison, il ne nous reste qu'à la trouver sans compter sur un itinéraire (religion, science, parti politique, etc. Venons-en maintenant à la question de savoir quelle est la place de la vérité par rapport à la connaissance. Or, les propositions vraies en vertu de leurs composants sont toujours vraies ; par conséquent, les propositions morales ne sont pas de ce genre. Nous voyons bien qu'il y a un ensemble d'actions que nous pouvons qualifier de généreux, d'altruistes, etc. Elles doivent en outre être tenues pour réelles ou niées et être comparées à ce sur quoi elles portent, c'est-à-dire qu'elles doivent être l'objet de nos croyances, opinions, savoirs, etc. Tout d'abord, la philosophie peut avoir pour tâche de délimiter le domaine légitime de nos connaissances. Il n'y a de toute évidence aucune ressemblance entre les mots et les choses que les mots désignent. De ce fait, toute idée peut être vraie ou fausse. Si une pensée composée de 5 informations peut être cohérente, on peut aboutir à une toute autre conclusion (ou pensée) si on y ajoute une nouvelle information. J.-C. et mort en 348 / 347 av. Nous avons donc là une conception métaphysique de la vérité, bien que le terme « métaphysique » soit ici anachronique : il faut, pour atteindre la vérité, remonter des impressions sensibles à des entités absolues qui en sont les causes. existe-t-il tel que j'en parle, ou autrement ? Dans les questions ci-dessus, c'est le premier point qui est mis en avant, ce qui ne veut pas dire que l'on ne doit pas examiner la notion de vérité, mais que les différentes idées que l'on peut se faire de la vérité doivent être considérées à la lumières de notre attitude à son égard. Et là ce qu'elle fait en disant ça il dit ben ma proposition de la vérité n'existe pas. Dans ce cas, bien que la proposition puisse être vraie ou fausse, un acte de l'esprit, le jugement, doit s'ajouter à elle pour que nous puissions déterminer sa vérité ou sa fausseté. J.-C. à Athènes, est un philosophe antique de la Grèce classique, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes qu'il critiqua vigoureusement. Selon une conception très simplifiée de la science, les lois forment des théories décrivant et prédisant des phénomènes. Ces questions permettront en outre de traiter dans les grandes lignes les points que nous n'avons pas abordés, bien que ce ne soit pas sous la forme de réflexions développées, mais d'esquisses de problématiques. Nous avons dès le début supposé que la vérité résidait dans des phrases (ce que nous disons à propos de la réalité) ou des pensées (les idées que nous avons des choses). »), un souhait (« je souhaiterais etc. See more of La Vérité De Amour on Facebook ... Airport. Mais le rejet de la métaphysique n'a pas entrainé avec elle le rejet de la philosophie toute entière. Plus les composantes de la pensée sont des faits incontestables et si tous les faits sont réunis, alors on obtient ou l'on s'approche de la vérité. On pourrait se demander si l'homme n'est pas condamné à vouloir la vérité. See more of La Vérité De Amour on Facebook. » est une phrase, mais elle n'est ni vraie ni fausse ; c'est un ordre. n'est pas un fait extérieur observable. Cette conception qui identifie vérité et réalité était répandue au Moyen Âge ; elle ne l'est plus guère de nos jours. »). Le philosophe montre que la description que l'homme fait du monde est donc différente de la réalité ; elle ne correspond qu'à la façon dont l'homme pense le réel à travers ses propres mots, perceptions et valeurs. Public Figure. d'avance une réponse affirmative, mais l'affirmation doit en être faite de façon à surveillance de la police, de la police de la méfiance bien entendue.