Un temps rehaussée par Sethnakht et son fils Ramsès III, la monarchie se liquéfie inexorablement sous les règnes de leurs descendants dans un climat de grande corruption (Ramsès IV à Ramsès XI)[32]. Voir plus d'idées sur le thème égypte, le caire, egypte pharaon. Le régime annuel du fleuve est marqué par deux extrêmes ; la crue et l'étiage qui sans cesse se répètent. Les dieux égyptiens étaient la personnification des éléments naturels, des événements de la vie et des sentiments. Le pouvoir du pharaon est immense : 1. Les liens sont toutefois entretenus par des mariages politiques. L'institution de l’ipet-nesout « appartement du roi » ou per khener « maison de la réclusion » est approximativement traduite par le mot « harem » en référence à la résidence des concubines des sultans musulmans de l'Empire ottoman. Sur quelque deux-cents ans se succèdent sept pharaons, les différents Amenemhat et Sésostris. Le terme khâou « apparition » sert aussi à désigner les couronnes que porte le souverain. Ramsès II (en égyptien ancien, Ousirmaâtrê Setepenrê, Ramessou Meryamon), est le troisième pharaon de la XIXe dynastie. Avec les pharaons du Nouvel Empire prend fin la période de construction des pyramides d'Égypte. Sa sépulture est une petite pyramide édifiée à Mazghouna[103]. L'état de conservation de ces édifices est très divers. Le roi d'Égypte est le principal méchant du récit de l'Exode. Dans un désordre indescriptible, il constate la présence d'une cinquantaine de momies dont celles des plus illustres pharaons des XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe dynasties ; Séqénenrê Taâ, Ahmôsis Ier, Amenhotep Ier, Thoutmôsis Ier, Thoutmôsis II, Thoutmôsis III, Ramsès Ier, Séthi Ier, Ramsès II, Ramsès III, Ramsès IX. Ses successeurs, Khéops et Khéphren se font édifier les plus imposantes à Gizeh (147 et 144 mètres de haut). ». Le personnage principal, Sinouhé, fuit l'Égypte après le meurtre d'Amenemhat Ier lors d'un complot. Elle a été établie au -IIIe siècle par le prêtre égyptien hellénisé Manéthon de Sebennytos, à qui Ptolémée II a demandé de rédiger en grec une histoire de l'Égypte. Le pouvoir divin de Pharaon est par la suite régulièrement confirmé ; chaque année à l'occasion du Nouvel An et plus fastueusement lors de la fête jubilaire des trente ans de règne. Il le transmit ensuite aux dieux ses successeurs, puis à des êtres semi-divins, les Suivants d'Horus qui précèdent immédiatement les rois historiques dans les listes royales. Une fois le lieu choisi, se déroulait un rituel de purification et de fondation par le creusement de quatre à cinq petits puits dans lesquels étaient déposés des offrandes (outils, vases, amulettes). Dans la famille royale, le mariage frère-sœur est bien documenté, notamment sous l'Ancien Empire et plus particulièrement sous les IVe et VIe dynasties[90]. Dans l’iconographie, les pharaons se distinguent de leurs sujets par des attributs qui sont autant de symboles de leur fonction. Dans son rôle nourricier, le pharaon amène la Maât en accomplissant des rites agraires et en garantissant, par sa neutralité, une bonne justice (scribes, juges) ; en particulier au sujet du bornage des champs après l'inondation annuelle[67]. En Égypte ancienne, il n'existe aucun mot pour désigner l'institution du mariage et aucune cérémonie publique ou privée n'a existé pour les particuliers. Malgré leur modestie, les pyramides d'Ounas (43 m), de Pépi Ier, Mérenrê Ier et Pépi II (≈ 52 m) présentent l'avantage majeur de voir consignés sur leurs parois sépulcrales les hymnes et formules magiques des Textes des pyramides. Pour d'exemple, nous donnons à lire ci-dessous la titulature du pharaon Psammétique II, un représentant de la XXVIe dynastie qui a régné entre -595 et -589 : La titulature royale est intimement liée aux statues et aux autres représentations iconographiques de Pharaon. - VIe dynastie - Brooklyn Museum. Durant la Troisième Période intermédiaire, la ville de Tanis est la grande métropole de Basse-Égypte et le lieu de résidence des pharaons. La période n'est pas exempte de révoltes égyptiennes. Le fonctionnement effectif de la monarchie est assuré par les lois (hépou) promulguées au moyen de décrets royaux (oudjou nesout ; littéralement, les « ordres du roi »). La confusion politique et la division s'installent à nouveau. Pharaon ne paraît jamais tête nue en public eu égard à sa fonction divine. Le pharaon était le chef de l'État et le représentant divin des dieux sur la terre. La plupart de ces couronnes sont surmontées d'un autre symbole royal très important : le serpent cobra qui protège le pharaon. En tant que concept référentiel, la Maât permet à Pharaon de maintenir un contact intime avec les forces divines à l'œuvre sur terre depuis le ciel. À Nekhen, les tombes des élites laissent apparaître une utilisation ininterrompue de la nécropole entre la période Nagada I et les débuts de la Ire dynastie. Dans d'autres, influencé par la doctrine des prêtres d'Héliopolis, Pharaon est le dieu solaire Rê qui parcourt glorieusement le ciel dans ses barques diurne et nocturne[123]. Le passage vers la pyramide à faces lisses est réalisé par étapes sous le règne de Snéfrou (IVe dynastie) : pyramide à sept degrés à Meïdoum, pyramide rhomboïdale à Dahchour (Sud) et pyramide parfaite à Dahchour (Nord). En tant que symbole politique de l'unité égyptienne, le pharaon est le « Maître des Deux-Terres » (neb-taouy) car il est avant tout le personnage dans lequel se manifeste l'union politique des deux parties du pays. J.-C. en terminant la conquête de la Basse Égypte. Maintenir l'ordre du monde (Maât) et combattre le mal (isfet), c'est satisfaire les divinités qui « vivent de Maât ». Chaque lignage dispose de sa propre personnalité juridique qui, comme personne morale non physique, a des droits et des obligations avec un mandat de représentation pour un ensemble de familles évoluant sur un même territoire. Selon la tradition grecque, Nitokris aurait régné à la fin de la VIe dynastie après l'assassinat de son frère Mérenrê II. C'est un spectacle qui a surpris tous ceux qui ont eu la chance d'y assister. Le pharaon est un monarque absolu et sacré qui concentre en sa personne les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. 41, 42-43). Dans les cas les plus graves, la procédure devient inquisitoriale avec le recours à la torture. Le Conte de Sinouhé daté de la XIIe dynastie est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de cette littérature. Dés préhistoire, on assiste à une pénétration des populations berbères en Egypte. Publicité . Les dérives despotique et tyrannique lui sont interdites par le jeu de la Maât. Ces lieux servent cependant aussi à commémorer les victoires militaires et les tous les hauts-faits royaux car les dieux ont confié à Pharaon la charge de promouvoir l'ordre afin d'asseoir la Maât (harmonie cosmique et sociale). Une même famille peut ainsi se répartir sur plusieurs dynasties, comme les IVe et Ve dynasties, les XVIIe et XVIIIe dynasties et probablement aussi les XIXe et XXe dynasties[98]. La maîtrise des techniques de construction et de la sculpture sur pierre permet des développements architecturaux et artistiques considérables. A retenir. Après l'incorporation de la « fonction » dans le corps du roi, l'année passée est symboliquement enterrée sous la forme d'une galette enrobée dans du limon de l'année nouvelle. tombeau d'Amenhotep II - XVIIIe dynastie. Chaque année au cours de la Belle fête de la vallée (2e mois de la saison de l'Inondation), les statues d'Amon et de Mout quittaient leurs temples de Karnak et se rendaient en procession dans la nécropole thébaine avec des arrêts dans chaque temple des millions d'années. Cette dernière hypothèse est renforcée par la relative abondance des noms royaux à la fin de la période prédynastique. Pour un résumé détaillé du rituel de confirmation, lire : Dimitri Meeks et Christine Favard-Meeks, Cette partie est l'une des versions connues du chapitre 168 A/B du. La providence royale est cependant présentée comme le contraire exact des calamités de la famine. À la fin de la XXe dynastie débutent les premiers pillages des tombeaux de la vallée des Rois ; les pilleurs étant avide de s'emparer des bijoux précieux disposés entre les bandelettes des momies ou rangés dans des coffrets funéraires. Au Nouvel Empire, Pharaon est le fils charnel du dieu, sa semence. Il dirige les armées. Deux des six filles du pharaon, Mérytaton et Néfernéferuaton Tasherit[n 8], qui auraient été couronnées de façon conjointe pour régner sur l'Égypte, [... parce] qu'à la mort de son père Akhenaton, Toutânkhamon, âgé de quatre à cinq ans, était trop jeune pour régner[108] ». Le magazine de l'Egypte Ancienne et des civilisations méditerranéennes Au sommaire : THOUTMÔSIS III LE PHARAON EMPEREUR On est au coeur de la XVIIIe dynastie, souvent considérée comme l’apogée de la civilisation égyptienne. C'est Bastet qui protège le Double Pays. La prospérité agricole basée sur l'irrigation de la plaine nilotique engendre des ressources fiscales considérables. Ce dernier lui décrit une nation bouleversée par les troubles, les invasions et les dissensions. Cependant leur véritable horizon est grec. 3 – Pharaon règne encore aujourd’hui. En partie égyptianisé, les rois Hyksôs adoptent les symboles de la monarchie pharaonique comme la titulature (les rois Sharek, Yaqoub-Her, Khyan, Apophis, etc.). Au confluent de tous ces dossiers, Abdel Fattah al-Sissi est-il le nouveau Pharaon d'Égypte ? 2 – Pharaon et le royaume des morts. Mort de vieillesse ou assassiné, Pharaon repose momifié dans une somptueuse tombe ; dans un caveau funéraire aménagé dans une pyramide aux Ancien et Moyen Empires, dans un hypogée de la vallée des Rois au Nouvel Empire ou dans une nécropole aménagée dans l'enceinte d'un temple à la Troisième Période intermédiaire et à la Basse époque. Pépi II sur les genoux de sa mère. vegan, lactose- & / 1x Basen+ für 2 Monate, eigenen Mikronährstoff-Speicher aufzufüllen. Cette attitude n'est pas sans rappeler les figurations du dieu Osiris, surtout lorsque Pharaon est vêtu du suaire mortuaire qui le fait ressembler à une momie. Dès les Textes des pyramides, le pharaon est « celui qui met Maât à la place d’isefet » et « celui qui amène la Maât, qui repousse l’isefet ». En 1878, l'égyptologue Gaston Maspero prend connaissance de ce trafic d'antiquités. Le nom d'Horus Ce nom sert à proclamer que pharaon est le successeur du dieu Horus qui était le premier pharaon selon une légende. Dans le domaine de l'art, les artistes se glissent dans un moule archaïsant en copiant les œuvres des Ancien et Moyen Empires. Ces nomes, d'abord territoires tribaux autonomes, sont devenus, sous les premières dynasties, des divisions régionales administrées par un fonctionnaire : le nomarque dont la charge est d'appliquer la volonté royale et les coutumes traditionnelles des anciens lignages[70]. D'après certains textes, Pharaon se place avec ferveur et sincérité sous la dépendance des dieux. Deux textes majeurs sont connus ; les Lamentations d'Ipou-Our et la Prophétie de Néferti. On s'esclaffera devant la souffrance, on ne pleurera plus devant la mort, on n'observera plus le jeûne rituel lors d'un décès. Certains types d'inceste sont malgré tout réprimés. Au commencement de ce recueil de légendes, le conquérant Alexandre le Grand est présenté comme le fils bâtard du pharaon Nectanébo en exil en Macédoine depuis sa défaite contre les Perses. Cette œuvre suppose que les Égyptiens conservaient dans les archives des temples des listes royales remontant aux origines de la monarchie égyptienne. À l'Ancien Empire, période de constructions des grandes pyramides de Gizeh, sont attachés les noms célèbres de Khéops, Khéphren et Mykérinos (IVe dynastie). À toutes les époques la divinité de Pharaon est exploitée à des fins politiques et de propagande. Mais le jeune souverain n'ayant pu imposer sa renommée à ses contemporains, sa tombe a cependant été très vite oubliée de tous. Devenu mage et astrologue, Nectanébo annonce à la reine que le dieu Ammon lui donnera un fils lors d'une rencontre théogamique. Pour les Égyptiens, une communauté humaine est avant tout une large famille placée sous la protection d'ancêtres communs ; à savoir, in fine, les grandes divinités égyptiennes. Ramsès II a quant à lui dirigé l'Égypte de 1279 à 1213 avant J.-C. Connu pour avoir vaincu les Hittites, il est souvent considéré comme le pharaon opposé à Moïse. Dès l'Ancien Empire, des famines sont toutefois évoquées. La documentation disponible (iconographie et textes) insiste sur quelques faits saillants ; sortie du palais, lustration, entrée dans le temple, imposition des couronnes, intronisation, proclamation de la titulature. La légitimité de Pharaon se fonde donc sur une ascendance divine. Là aussi, les pharaons de la Deuxième Période intermédiaire et ceux de la période amarnienne sont ignorés. Vers -1720, ils mettent Memphis à sac et installent un gouvernement propre à Avaris. Son règne n'est pas marqué par des conquêtes mais par nombre de restauration architecturales à Thèbes et en province. De par ses titres, la reine n'est pas un personnage indépendant. Sous le titre révélateur des "Aventures merveilleuses de Papyrus", ces albums racontent les tribulations du jeune pêcheur Papyrus et de la princesse Théti-Chéri, fille du Pharaon Merenptha, dans une reconstitution de plus en plus précise de l'Égypte ancienne (XIXe dynastie). En 2000-2002, une comédie musicale française écrite par Élie Chouraqui et Pascal Obispo s'inscrit dans la lignée en s'attribuant le titre des Dix Commandements. Les Hittites se sont opposés à l’Egypte pour le contrôle de la Syrie-Palestine. Ce même affrontement est dépeint en 1998 dans Le Prince d'Égypte, un long-métrage d'animation réalisé par les studios DreamWorks SKG. Tous ces sanctuaires disposaient d'un important personnel de prêtres et de serviteurs et drainaient de considérables ressources en natures entreposées dans des greniers attenants[127]. Le Pharaon: Roman Historique de l'Ancienne Egypte (Classic Reprint) | Ggowacki, Aleksander | ISBN: 9780366747351 | Kostenloser Versand für alle Bücher mit Versand und Verkauf duch Amazon. Le terme pharaon (de l'égyptien ancien : per-aâ « grande maison ») sert à désigner les rois et reines de l'Égypte antique. Par la suite, ce dernier a aussi épousé une babylonienne, fille de Burna-Buriash II[119]. Normalement, il est le seul à pouvoir exercer le culte des dieux. Ce film s'est avéré être un échec commercial et artistique. Les sages égyptiens ont cependant eu une perception toute contraire de l'institution pharaonique. En retour de ce don, sans doute le plus précieux de tous, Pharaon obtient des dieux que le système perdure par l'envoi de la Maât cosmique que sont les cycles du temps et des saisons[81]. Selon Bernadette Menu cette assertion résume les deux fonctions essentielles du roi égyptien. Tout au long de l'histoire égyptienne, les nomes ont conservé leur légitimité propre basé sur le culte des dieux locaux (Anubis à Cynopolis, Horus à Edfou, Hathor à Dendérah, Seth à Noubt, etc. L'ultime représentant de l'institution pharaonique proprement dite est le dernier Lagide, Ptolémée XV (dit Césarion), fils de Jules César et de Cléopâtre. D'une manière générale, les femmes de la famille royale sont des personnes qui, contrairement aux hommes, n'occupent pas de positions dans la hiérarchie administrative de l'État. Chacune d'elles est une puissante amulette magique dont le rôle est de protéger le pharaon de tout danger et d'éloigner loin de lui les forces hostiles qui hantent l'univers (démons invisibles, rebelles égyptiens, pays ennemis)[47]. Pharaon, un monarque dont les rites funéraires nous enseignent les croyances de l’Egypte ancienne. Après les bouleversements politiques de la Première Période intermédiaire, sous le Moyen Empire, Pharaon se rapproche de ses sujets. De l'art d'exploiter les images par un pouvoir guère avare en symboles, alors que l'Égypte négocie en ce moment l'avenir du Nil, dont l'histoire se confond avec celle du pays. Manquant d'argent, Khéops aurait obligé sa propre fille à se prostituer (Euterpe, CXXIV-CXXVI). Bien au contraire, elle se définit de par ses liens parentaux avec le souverain en tant que mout nesout « mère du roi », sat nesout « fille du roi » ou hemet nesout « épouse du roi »[110]. Le pharaon renversé : Dix-huit jours qui ont changé l'Egypte | Robert Solé | ISBN: 9782352041535 | Kostenloser Versand für alle Bücher mit Versand und Verkauf duch Amazon. Garante du sang royal, certaines princesses ont endossé la charge monarchique à l'image d'Hatchepsout. Le personnage de Néférousobek « la beauté de Sobek » est incontestable ; elle est la fille du pharaon Amenemhat III et la sœur-épouse d'Amenemhat IV auquel elle succède. Les principaux souverains du Nouvel Empire ont tour à tour été mis en avant comme candidat : Ahmôsis Ier, Thoutmôsis III, Amenhotep II, Akhenaton, Aÿ, Ramsès II, Mérenptah (liste non exhaustive). Dans le Nord, à Tanis, Nesbanebdjed Ier (Smendès), gendre de Ramsès XI, installe la XXIe dynastie, tandis que dans le Sud, à Thèbes, règnent les prophètes d'Amon. Par le moyen de statues colossales (hautes de 1,95 m à 9,50 m) adossées à des piliers, Pharaon apparaît debout et statique les deux bras croisés sur la poitrine ; par exemple Hatchepsout à Deir el-Bahari et Ramsès II au Ramesséum. Né aux alentours de -1304 / mort à Pi-Ramsès vers … Dans les décors du saint des saints y sont évoquées les multiples formes de renaissance de Pharaon sous les aspects d'Osiris et de Rê-Horakhty. Chaque bouche sera emplie de cette parole : « Seul compte mon intérêt ». Aussi Pharaon se doit-il de bâtir, de restaurer et d'agrandir les temples, d’assurer le bien-être matériel des prêtres et de veiller à l’accomplissement correct des rites. Avec le retour de la stabilité et de la paix, le pays s'ouvre au commerce méditerranéen avec la Phénicie et les villes grecques. Pour réussir cela, il se doit de disposer d'un appareil militaire (troupes, police). Son nom signifie "image vivante du dieu Amon". Cette référence s'exerce à tous les niveaux de la hiérarchie sociale de la plus humble à la plus élevée[64]. La première table d'Abydos est toujours sur son lieu d'origine, sculptée dans la Chambre des ancêtres du temple funéraire de Séthi Ier à Abydos (XIXe dynastie). Sous le règne de Montouhotep II, la réunification est parachevée et débute l'époque prospère du Moyen Empire (≈ -2033 à -1786)[22]. Durant leurs journées, les femmes pratiquent le filage et le tissage d'une manière industrielle et leurs productions alimentent les temples et la cour royale[113]. Durant la Période prédynastique, les lignages villageois se sont progressivement fédérés entre eux pour constituer des aires plus vaste. Son pouvoir sacré, magique et religieux s'établit sur une distanciation morale en rupture avec les règles matrimoniales traditionnelles. Contrairement à leurs prédécesseurs, ces pharaons ne se font plus inhumer dans des pyramides mais dans de profonds hypogées creusés dans la montagne thébaine, la célèbre vallée des Rois[28]. Il n’y a aucune trace de sa stature, mais il est représenté comme étant très grand sur la célèbre palette Narmer (vers 3100 avant JC) et pendant son règne, des artefacts surdimensionnés ont été créés et sont maintenant conservés dans un musée à Oxford, en Angleterre. Ces statues jouent le rôle d'intercesseur auprès des dieux car elles portent en elles une part de l'essence divine du souverain[78]. Les sceptres sont d'autres symboles de domination. Le Pharaon se lève de nuit, lui et tous ses serviteurs et toute l’Égypte. Ses liens avec la sphère divine se manifestent par l'élaboration d'un nom sacré composé de cinq titres différents. Par allusions, le rite est aussi consigné sur l'embrasure des portes des temples de l'époque ptolémaïque à Karnak, Edfou et Philæ[57] et un hymne d'offrande figure dans le Livre des Morts (chapitre 168 A/B). Aussi, dans les temples, le nom de Pharaon est omniprésent et figure gravé sur les parois, sur les plafonds, sur les colonnes[52]. Pour préserver les corps, les autorités de cette époque décident d'exhumer les dépouilles royales, de les regrouper puis de les cacher en des lieux secrets. Sur les trente-deux pharaons de cette époque, au moins vingt-six ont fait le choix de ce lieu. En 1939, l'Égyptien Naguib Mahfouz met sa poésie au service du conte pharaonique La Malédiction de Râ qui se déroule sous le règne de Khéops. Les momies de la plupart des grands pharaons du Nouvel Empire sont parvenues jusqu'à nous. Une autre pharaonne, plus hypothétique et dont l'identité n'est pas connue avec certitude, est Ânkh-Khéperourê[n 7] « Les manifestations de Rê sont vivantes ». Le début est perdu, mais dans le reste qui nous est parvenu, le pharaon Khéops se fait narrer de prodigieuses histoires du passé par ses fils Khéphren, Baoufrê et Djédefrê[136]. Là, sont évoqués l'osirianisation posthume du pharaon et la migration de son âme vers les contrées célestes[20]. La plus ancienne tombe royale connue sur le site est celle de Thoutmôsis Ier (Tombe no 20), la dernière étant celle qui a été apprêtée pour Ramsès XI (Tombe no 4). C’est donc une histoire longue. Aÿ (II) est le douzième et avant-dernier pharaon de la XVIII e dynastie (Nouvel Empire).Manéthon l’appelle Aî (II) (Acherres).On situe son règne aux alentours de -1327 à -1323 [1].Beaucoup d'incertitudes demeurent sur les événements de cette époque contemporaine de la vie du Père Divin Aÿ, et des circonstances de son accession au trône. Le pharaon est mort à 19 ans ; sa momie se trouvait dans un cercueil en or massif, placé à l'intérieur de deux cercueils en bois. Grand polygame, Pharaon dispose de nombreuses concubines, pratique des unions rituelles incestueuses ainsi que des mariages diplomatiques. À Edfou, la confirmation se tient aussi le premier du mois de Tybi, date anniversaire du couronnement d'Horus, avant l'ensemencement des champs et en lien avec l'investiture annuelle du Faucon sacré[58]. Sous l'autorité du nubien Chabaka sont érigés de nombreux monuments dans les principaux centres religieux égyptiens : à Memphis, Abydos, Dendérah, Esna et Edfou. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur leurs parois, la décoration évoque des chapitres du Livre des Morts, du Livre de l'Amdouat et du Livre de la vache du ciel[132]. La fin de son règne marque la fin de la XIIe dynastie et le début de la XIIIe dynastie. Nékao II (ou Neko, ou bien Néco-Nécos, dans la note 8 infra-, ou encore Neco, ou "enfin" Néchao II, voire Ouhemibrê-Nékaou II) est un pharaon de la XXVI e dynastie, régnant de -610 à -595.Il est le fils de Psammétique I er, et de la reine Méhetenousékhet.Selon Kim Ryholt, il pourrait s'agir du pharaon autrement connu des sources grecques sous le nom de Néchepso [1 Par contraste, la date du couronnement est mise en relation avec un événement cosmique favorable. Vers la fin, la vallée était percée par une soixantaine de tombes royales ou princières ce qui ne manqua pas de poser des problèmes de place et d’empiétement. Premier pharaon d'Egypte et fondateur de la 1ère dynastie Il était originaire de Hiéraconpolis, la capitale du royaume du Sud. «Il n’y avait pas de maison où il n’y eut un mort» (Ex. Elle aurait régné seulement trois années, entre -1338 et -1335 environ (dates elles aussi controversées[106]). Parmi les autres attributs figurent la queue de taureau fixée à l'arrière du pagne (symbole de fécondité et de virilité), la barbe cérémonielle (symbole d'autorité et de sagesse), les écharpes, les sandales et les pagnes. En revanche, le texte contient d'autres indices précieux. La VIIIe dynastie est bien plus certaine. En -570, il est tué lors d'une guerre civile qui l'oppose au général Amasis. À neuf reprises, Pharaon est oint avec des onguents prophylactiques destinés à repousser les esprits malins (morts en colère, envoyés de Sekhmet, démons massacreurs de Bastet) et toute chose néfaste. Lors de la fête, Pharaon traverse différents états d'être lors d'un parcours mystique. La confirmation se parachève par la remise de quatre sceaux, deux au nom de Geb et deux au nom de Maât et Neith, placés sous la tête du roi. Le nom de Taharqa de la XXVe dynastie apparaît dans le Deuxième Livre des Rois (19, 9) et le Livre d'Isaïe (37, 9) à propos de sa guerre contre l'Assyrie de Sennachérib[141]. Parmi ces grandes dames, on peut retenir les noms de Tétishéri l'ancêtre des rois de la XVIIIe dynastie, d'Ahmès-Néfertary la première des Divines adoratrices, de Tiyi l'épouse d'Amenhotep III, de la belle Néfertiti l'épouse d'Akhenaton, de Néfertari l'épouse de Ramsès II. Il est aussi celui qui fait reverdir la terre plus que le Nil en sa crue, après qu'il a empli les Deux Terres de force et de vie. Le dieu marquait son choix par un signe, une naissance prodigieuse (théogamie) pour les rois de la Ve dynastie et pour Hatchepsout, un rêve de l'heureux élu tel Thoutmôsis IV au pied du Grand Sphinx ou un oracle rendu par Amon au bénéfice d'Horemheb et d'Alexandre le Grand[100]. La septième année de la régence, elle s'empare du pouvoir, se fait couronner et établit une titulature royale. Le harem possède son propre domaine agricole qui lui assure des revenus réguliers et considérables (troupeaux, pâturages, champs, pêcheries, chasses). Ce motif décoratif figure fréquemment sur les deux flancs latéraux du trône royal. Grand polygame, Pharaon dispose de nombreuses concubines ; la première de toutes étant la Grande épouse royale. À l'image des dieux, les pharaons ont brouillé les liens familiaux en pratiquant à l'occasion des unions incestueuses ou rituelles. Le pharaon ou à défaut son substitut rituel (le prêtre-du-roi) subit un long cérémonial de renaissance où le pouvoir monarchique est confirmé par l'assimilation de la personne royale à Rê le dieu solaire d'Héliopolis et à Horus, fils d'Osiris. Pépi Ier - VIe dynastie - Brooklyn Museum. Les années suivantes, elles sont étudiées par Gaston Maspero et son équipe du Musée de Boulaq[128]. Parmi les textes légués par l'Égypte antique figure le genre des prophéties où un sage capable de prédire l'avenir s'adresse à Pharaon en des termes pathétiques. Ces inscriptions sont les plus anciens textes religieux connu à ce jour et sont à la base de nos connaissances sur les fondements de la religion égyptienne. D'emblée, Pharaon est ainsi assimilé à Rê, le dieu solaire[54]. Toute réalité s'exprime comme l'union de deux modalités contraires mais appairées.