J.-C., est un mouvement qui tente de concilier la philosophie de Platon avec certains courants de la spiritualité orientale ; ses plus célèbres représentants sont Plotin, Porphyre et Proclus. Kierkegaard était en bien des points un précurseur de l'existentialisme. nécessaire]. Cette redécouverte se fera à la fois par des traductions directes du grec vers le latin (notamment Jacques de Venise traduit la Métaphysique et le De Anima d'Aristote qui ont été deux ouvrages clés pour la réconciliation de la philosophie d'Aristote avec le christianisme par Thomas d'Aquin au XIIIe siècle), et parfois aussi par l'intermédiaire des philosophes arabes et des traductions indirectes du grec vers l'arabe et de l'arabe vers le latin, ou de traductions d'ouvrages écrits seulement en arabe (commentaires d'Aristote par Avicenne et Averroès). Histoire de la Philosophie. L’histoire de la philosophie est une discipline philosophique à part entière qui occupe une grande place dans l’enseignement universitaire français. L'Histoire de la Philosophie en 6 volumes chez Gallimard était intéressante mais rassemblant plusieurs auteurs n'avait pas l'unité de l'ouvrage de Bréhier (par contre elle est plus complète). La philosophie de l'histoire est l’une des branches traditionnelles de la philosophie. Hilke Aslan rated it really liked it Nov 22, Alexia Polasky marked it as to-read Mar df, Arjun Singh marked it as to-read Oct 05, English Choose a language for shopping. Schématiquement, on oppose souvent d'un côté la philosophie analytique (Russell, Wittgenstein, Quine), née dans les pays anglophones et postulant que c'est en ayant une meilleure compréhension et un usage logique du langage que l'on peut résoudre les problèmes philosophiques, et d'un autre côté la philosophie continentale, regroupant des approches diverses, ayant dans l'ensemble poursuivi le rejet de la métaphysique, vers une « fin de l'Idéologie », comme la tradition herméneutique (Ricœur, Foucault) et postkantienne, la tradition phénoménologique (Husserl), l'existentialisme (Sartre), le marxisme, la déconstruction de Derrida et de Heidegger, le structuralisme, et la philosophie féministe. Un autre risque est celui de la contingence : on oubliera un personnage ou un événement clés qui auraient pu être déterminants dans l'évolution historique. Depuis les recherches d'Étienne Gilson, Martin Grabmann ou plus récemment Alain de Libera, la scolastique a été l'objet d'une large réévaluation. Les premières traces historiques de ce qu'on appelle la philosophie apparaissent, en Occident, dans l'Antiquité grecque, avec les penseurs présocratiques, puis avec Socrate, qu'on considère comme le véritable père de cette discipline, et ceux qui ont suivi son sillage (Platon, Aristote, les écoles socratiques). Il défendait une philosophie imprégnée de religion et représentant un individualisme radical qui dit comment l'on doit se comporter en tant qu'individu singulier dans les différentes situations concrètes. Les philosophes du Moyen Âge, qui avaient tous reçu une formation en théologie, se basaient sur les textes bibliques et tentaient souvent de concilier les enseignements de la Bible avec les écrits des philosophes antiques. Marx et Engels pensent à la fois que l’Histoire obéit à des lois (lois de la dialectique), et que les sciences et la culture font partie des superstructures de la société. L’histoire de la philosophie commence, en Occident, dans le monde de l'Antiquité grecque, vers le VIIe siècle av. Cette volonté de reprendre la philosophie des Anciens pour l'améliorer apparaît dès la Renaissance, à travers le mouvement humaniste. Nous nous arrêterons plus longuement sur saint Augustin qui, en reconnaissant les limites de la philosophie, demande à la foi d’éclairer la raison. Ainsi, la connaissance et l'étude des auteurs grecs et latins se répand et imprègne fortement les philosophes de l'époque, en Italie d'abord (Pétrarque, Érasme, Pic de la Mirandole), puis dans le reste de l'Europe (Francis Bacon en Angleterre, Rabelais, Budé puis Montaigne en France). Jean-François Revel suggère qu'elle aurait créé la spécificité de la mentalité occidentale[5]. Aristote, élève de Platon, poursuivra et contredira parfois ces recherches[2] et jettera les bases de plusieurs sciences, comme la logique (science du raisonnement) et la zoologie (étude des espèces animales). C'est aussi l'époque où la métaphysique, l'Église et la monarchie vont subir les critiques de la philosophie des Lumières (XVIIIe siècle), Kant ruinant la prétention scientifique de la première par ses études sur les limites de la raison humaine[8], et d'autres philosophes s'attelant à combattre l'obscurantisme et la tyrannie par le projet de l'Encyclopédie (Diderot, d'Alembert) d'une part, et des traités politiques recommandant le libéralisme, la tolérance (Locke, Voltaire) et le républicanisme (Rousseau) d'autre part. Le siècle des Lumières, où apparaissent de nouveaux courants philosophiques qui font de la lutte contre l'« obscurantisme » et la « tyrannie » leur cheval de bataille (encyclopédistes, libéralisme, républicanisme), marque la fin de la période moderne. Elle comprend en effet la philosophie romantique, l'Idéalisme allemand, le positivisme, la pensée socialiste et matérialiste (de Marx, Feuerbach ou Proudhon), l'utilitarisme et le pragmatisme, ainsi que des penseurs chrétiens comme Kierkegaard. Annuler. On voit donc que les problèmes posés par le devenir de la pensée ne sont pas du tout résolus. En effet, la répartition des rôles et la structuration en trois ordres des sociétés médiévales en Europe fait qu'il n'était quasiment pas possible, dans la pratique, de faire « profession de débattre des idées » sans être au minimum clerc, chanoine, voire évêque ou archevêque (même si certains d'entre eux ont développé des thèses qui se sont révélées incompatibles avec la doxa de la hiérarchie catholique de leur époque). et la philosophie analytique (positivisme logique, philosophie du langage ordinaire, etc.). Lieu d'enseignement. Ce courant de pensée, qui influence le structuralisme (Cercle de Prague, Lévi-Strauss), les entreprises de déconstruction (Heidegger, Derrida), la tradition herméneutique (Ricœur, Foucault) et l'existentialisme (Sartre), forme avec eux ce qu'on appelle aujourd'hui la « philosophie continentale ». On assiste parallèlement à un renouveau du néoplatonisme, parfois influencé par l’ésotérisme, avec Nicolas de Cuse et Jacob Boehme en Allemagne, Marsile Ficin, Pic de la Mirandole et Giordano Bruno en Italie (voir néoplatonisme médicéen). Ceci est encore plus vrai dans l'histoire de la philosophie. Les obstacles que l'on rencontre fréquemment sont des préjugés, ou des croyances populaires erronées (voir doxa), qui, participant aux représentations sociales, n'en sont pas moins un miroir déformant de la réalité. 2/ De la Renaissance à la Révolution kantienne, Cyril Morana, Etienne Akamatsu, Henri Dilberman, Pierre Landou et alii, « 50 fiches de philosophie antique », Bréal, 2012. Certaines lois logiques ont été connues dès le Moyen Âge (par exemple Pierre d'Espagne connaissait déjà ce qu'on appellera plus tard la loi de De Morgan) avant d'être ensuite oubliées. Edité dans la collection Profil pour les révisions du Bac, ce petit ouvrage a le mérite de présenter simplement les grands thèmes de l'histoire de la philosphie occidentale. Ce premier volume défend l'idée de l'occultation par l'histoire de la philosophie du problème millénaire du berceau égyptien de la philosophie. Mais d'autre part, les Modernes ont souvent conçu leur propre travail comme une amélioration de ce que les philosophes de l'Antiquité avaient déjà accompli, ce qui les conduisit parfois à s'opposer à ces derniers. C'est à Platon, dans ses célèbres dialogues, que l'on doit d'avoir transmis l'héritage de Socrate et popularisé le mot « philosophie », conçue comme une recherche de la vérité. Dans l'Antiquité tardive, l'essor du christianisme donne naissance à une philosophie chrétienne qui influencera tout le Moyen Âge, notamment avec les pères de l'Église, dont le plus célèbre représentant est saint Augustin, qui reçoit encore l'influence de Platon. Un des pièges dans lesquels on tombe souvent lorsqu'on écrit l'Histoire, c'est d'interpréter une période, surtout lointaine, avec nos mentalités d'aujourd'hui. Les courants philosophiques marqués par l'empirisme ont pris une autre direction, comme le positivisme d'Auguste Comte, qui voulait dépasser la métaphysique au moyen des seules sciences empiriques. Tu étudies TRAN-B100 Histoire de la philosophie à Université Libre de Bruxelles ? Par exemple, Gerbert d'Aurillac, Averroès, sur les acquisitions ultérieures des connaissances. Les progrès de la méthode expérimentale permettent en outre qu'une branche importante de la philosophie prenne à son tour son autonomie : la psychologie. La Renaissance, qui s'étend en Europe du XIVe au XVIe siècle, est une période marquée par d'importantes nouveautés scientifiques, techniques et politiques (grandes découvertes, invention de l'imprimerie, réformes religieuses, etc. Émile Bréhier, HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE, TOME II: LA PHILOSOPHIE MODERNE: 1. Deux points de vue opposés peuvent être dégagés : l'histoire de la philosophie est conçue soit comme marche vers la vérité, soit noyée dans le relativisme. On oppose habituellement cette dernière à l'autre grand courant de pensée du XXe siècle, plutôt issu du monde anglo-saxon : la « philosophie analytique » (Russell, Wittgenstein, Quine), fondée sur la tradition logique et l'analyse du langage. Celle de Bertrand Russel a le mérite d'être originale par contre on ne peut pas s'en contenter (on ne peut d'ailleurs se contenter d'aucune) et surtout il vaut mieux éviter de commencer par là. Pour l'histoire des doctrines philosophiques, voir, Devenir de la philosophie : tradition continentale et philosophie analytique, cohérence de la philosophie au point de vue de son histoire, merci d’indiquer ici les points à vérifier, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_de_la_philosophie_(discipline)&oldid=171289424, Article manquant de références depuis avril 2010, Article manquant de références/Liste complète, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. 3LPH701P – Histoire de la Philosophie Ancienne – CM – 2h hebdomadaires Veillard CHRISTELLE – christelle.veillard@parisnanterre.fr « Figures de l’homme dans l’Antiquité » L’objectif de ce cours est d’examiner les différentes définitions de l’homme qui traversent l’Antiquité, de la philosophie Mardi 15h-17h - 12 séances Premier cours : Mercredi 24 septembre 2019. L’argumentation serait pourtant fallacieuse, comme on le verra plus loin avec la philosophie de l'histoire de Hegel. Buy Contre-histoire de la philosophie (Volume 24.1) - La pensée post-nazie : Jonas, Anders, Heidegger, le principe Eichmann: Contre-histoire de la philosophie No. Le Parcours « Histoire de la philosophie » constitue le volet classique du master « Philosophie ». Cet argument porterait également contre tous les dogmes religieux. Toutefois, à une époque de plus en plus marquée par les avancées scientifiques et par l'idée du progrès chère aux Lumières, le positivisme (Comte) va faire son apparition, condamnant la métaphysique au bénéfice des sciences ; Comte invente d'ailleurs une science nouvelle : la sociologie. C'est en partie ce qui explique que cette époque se caractérise d'abord, sur le plan littéraire et philosophique, par un vaste courant de réappropriation des auteurs anciens, qui place au centre de ses préoccupations l'acquisition du savoir pour que l'être humain développe pleinement ses facultés : il s'agit de ce qu'on appelle l'humanisme. Les philosophes sont souvent de grands scientifiques (Pascal, Leibniz, Descartes), qui ne conçoivent pas la philosophie séparément de la science[6], ni des réflexions sur la religion[7]. À l'époque moderne, l'humanisme de la Renaissance et la redécouverte des Anciens signent le début de l'ère moderne, où les philosophes tiennent compte du développement de la science moderne pour proposer une nouvelle approche des problèmes épistémologiques et politiques en particulier. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les penseurs s'inspirent, à partir du XVIIe siècle, des méthodes de la science moderne en train d'apparaître (avec Copernic, Galilée et Newton), pour développer une philosophie davantage centrée sur la subjectivité de l'individu, placé désormais au centre de la construction des connaissances (Descartes, Locke, Kant). Dès son origine grecque, la philosophie a donc partie liée avec différentes sciences, qui deviendront ensuite autonomes au fil de l'histoire, ce qui a valu le nom de mère des sciences[3]. Pour Hegel, le relativisme est un prétexte ordinaire, qui permet de négliger le sérieux du travail philosophique. La cohérence de la philosophie au point de vue de son histoire[Quoi ?] Cette pratique restera la règle au moins jusqu’au XVIIIe siècle. La dernière modification de cette page a été faite le 9 décembre 2020 à 20:24. Celui des années 60 le fera en deux volets : la connaissance, l'action, « Ce que la scolastique nous a légué de plus utile, c'est peut-être cette précision [...]. Les « idées » ou « formes » sont, selon Platon, des entités qui, contrairement aux apparences sensibles et aux objets physiques, sont stables et immuables, et en cela uniques sources de savoir fiable. Si l’on prend conscience de la diversité des systèmes et de leurs différences souvent irréductibles, il semble que l’on soit contraint de discréditer toute pensée et que l’on soit réduit au relativisme le plus extrême. Référentiel SISE. Toute l'histoire de la philosophie, des présocratiques aux années 1940, en un seul volume. Une philosophie politique nouvelle, réaliste ou cynique selon le point de vue de chacun, fait son apparition avec Machiavel (« Le Prince a toujours raison tant qu'il réussit »), et Hobbes, qui reprend le célèbre « L'homme est un loup pour l'homme ».