L'année suivante, avec Agrippa, il révise la liste des sénateurs (lectio senatus) et recense la population (censoria potestas) grâce à des pouvoirs détachés de la magistrature républicaine de censeur[p 1],[m 3]. En 243, Gordien III, accompagné de son beau-père préfet du prétoire et véritable décisionnaire des affaires de l'empire Timésithée, attaque l'Empire sassanide de Shapur Ier. Le 20 novembre 284, Dioclétien, suivant l'habitude de l'époque, est proclamé auguste par une des armées régionales, celle d'Orient, à Nicomédie, après qu'il a tué l'assassin de l'empereur Numérien[p 56]. Odoacre, souverain autoproclamé de l'Italie, commença à négocier avec Zénon, qui finit par lui accorder le titre de patrice, le reconnaissant comme son vice-roi en Italie. J.-C. Bien que loccupation romaine commence par convention en -146, la présence romaine est effective dès le IIIe siècle av. D'autres réformes, administratives, militaires et fiscales en particulier, ont été entreprises durant cette période, qui cherchent à mettre fin aux problèmes issus de la Crise du IIIe siècle. Les difficultés du IIIe siècle donnent à penser aux Romains qu'ils ont été abandonnés par les dieux et il s'ensuit une période où les citoyens refusant de participer aux cultes publics, comme les chrétiens et les Juifs sont persécutés. À sa mort, il n'y a déjà plus personne qui a vécu sous une République stable et prospère. Leur chef, le préfet du prétoire, perd ainsi ses attributions militaires. Ainsi, en 310, l'Empire compte sept augustes (car Maximien a repris une fois de plus son titre)[p 74]. Sa conquête de la Dacie enrichit considérablement l'Empire, la nouvelle province possédant plusieurs mines de métal de grande valeur. Mais ses deux mentors disparaissent : Burrus meurt en 62 et Sénèque se retire[m 27],[p 36]. La frontière en Syrie est consolidée par la construction de la Strata diocletiana[N 5],[p 64]. J.-C., il reçoit le titre de « Père de la patrie », qui place sous sa protection l'ensemble du peuple romain[p 8]. La mythologie romaine ou latine est l'ensemble des légendes et des mythes de la Rome antique. Dioclétien reste cependant au sommet[16]. Certes, les dieux romains de l'époque impériale avaient acquis une ressemblance indéniable avec les dieux grecs, mais il faut garder à l'esprit que les premiers avaient eu leur signification propre avant cette association, et sont donc largement plus que de pâles copies. Les légionnaires romains furent recrutés entre 17 et 20 ans pour seize ans de service (Réformes mariales).Un légionnaire romain moyen mesurait à peine 1,68 m, ce qui est considéré comme la plus grande faiblesse des soldats romains., ce qui est considéré comme la plus grande faiblesse des soldats romains. Il compense cela par une nouvelle circonscription administrative, le « diocèse », qui est regroupement de provinces, à la tête desquels il place un vicaire. Ce dernier s'enfuit et se suicide[m 28],[p 38]. Valens est défait et tué à la bataille d'Andrinople en 378 par les Goths : c'est la fin du mythe d'invincibilité de Rome. Les chevaliers romains peuvent dorénavant prétendre à se charger des biens de l'État ou de l'empereur[m 11],[p 18]. Saturne, plus tard assimilé à Cronos (à ne pas confondre avec Chronos dieu du temps), est également honoré durant les Saturnales. Les gouverneurs sont ainsi dépouillés le plus souvent du commandement des troupes stationnées dans leur province — ce qui a aussi pour but de rendre les sécessions plus difficiles à mener[23]. Voir aussi d'autres images sur internet : Ce mot a la même forme au singulier et au pluriel. Au début du règne Domitien se montre libéral et juste. Or, seuls les Grecs et les Romains peuvent y participer, aussi (au début de l'aventure), Astérix déclare que lui-même et les habitants de son village sont des Romains « depuis la conquête de la Gaule par Jules ». C'est pourtant cette politique défensive et attentiste qui annonce les difficultés financières et militaires de l'Empire romain. De plus, deux usurpateurs sont exclus de ces négociations : Maxence continue de gouverner l'Italie, et Domitius Alexander l'Afrique. Il exclut les sénateurs, souvent incompétents, des emplois militaires et les remplace par des chevaliers, issus de la troupe[p 51]. C'est peut-être à cette occasion que Dioclétien fait promettre à Maximien d'abdiquer conjointement avec lui en 305, après avoir accompli ses propres vingt ans de règne[p 70]. Il faut également se souvenir que c'est Dioclétien qui a choisi ses collègues, présentés par lui à l'armée — et leur dies imperii (jour anniversaire de leur arrivée au pouvoir) est le jour de leur désignation[p 59]. On enlève1 point par erreur. Par une loi, il reçoit tous les pouvoirs qu'ont détenus les Julio-Claudiens. La période de domination romaine en Grèce s'étend conventionnellement de 146 av. Cependant, un rétablissement de la République semble impossible après près d'un siècle de guerres civiles, où les chefs de guerres et hommes politiques prennent, en tant qu'individu, une place prééminente, et admise par tous[m 2]. Après s'être assuré de la neutralité de Licinius, Constantin franchit les Alpes en 312, et défait Maxence à la bataille du pont Milvius le 28 octobre 312[p 75]. Cet empire puissant, bien structuré et agressif fait peser une pression constante sur les provinces d'Asie. Ainsi est fondé le principat, reposant sur trois bases : militaire — par l'imperium proconsulaire majeur —, civile — par la puissance tribunitienne —, et religieuse — par le grand-pontificat. La légende donne également une origine divine à Rome, Mars étant le père des jumeaux. 378 : la bataille d'Andrinople 2. Le second meurt au bout de 8 ans de règne, sans grand acte. J.-C.[p 1],[m 1], Octave, fils adoptif et héritier de Jules César, devient seul détenteur du pouvoir et « maître incontesté de tout l'Empire »[p 1]. C'est le retour du principe héréditaire et du choix des armées, comme durant l'Anarchie militaire. », — Poul Anderson, La Rançon du temps (2008)[6]. Il est ensuite augure pendant deux ans et occupe d'autres postes religieux, avant d'intégrer plusieurs collèges religieux en tant que Augustus[m 6],[p 20]. Le dispositif militaire romain, et l'organisation du pouvoir impérial sont aussi très peu adaptés à une guerre simultanée sur deux fronts, en Orient et sur l'ensemble Rhin-Danube. Énée est un héros troyen. Dans le même temps, le christianisme, d'abord persécuté, est progressivement accepté, encouragé, avant de devenir, en 380, la religion officielle et unique du monde romain (par l'édit de Thessalonique). On a émis de nombreuses hypothèses, religieuses ou pratiques, dont l'une est de vouloir éviter des successions « à chaud », après le décès d'un des augustes[p 72]. Le partage se veut donc purement administratif. C'est, pour reprendre Paul Petit, « un replâtrage hasardeux » : le principe d'hérédité n'est pas démenti puisque Constantin reste césar, et Licinius devient auguste sans passer par le césarat, ce qui contrevient à la théorie[p 74]. est une émission de télévision éducative française, présentée par Frédéric Courant et Jamy Gourmaud, et diffusée à partir de 2001 sur France 3.Son but est de présenter, à chaque numéro, une époque de l'Histoire différente, afin de découvrir le mode de vie des habitants et rencontrer les personnages célèbres du passé. Mais le désastre arrive en 9, lorsque Varus se rend en Germanie pour organiser la nouvelle province, et se fait écraser avec trois légions, provoquant la perte de toutes les terres germaines alors conquises[m 9],[p 16]. J.-C., il reçoit le ius auxilii des tribuns, qui fait de lui le « protecteur de la plèbe »[p 1],[m 3]. Le successeur doit être membre de la famille de l'empereur, et si ce dernier a un fils (naturel ou adopté), c'est celui-ci qui est le successeur légitime, aux yeux de tous[m 20]. En dépit de ses réalisations politiques, son règne révèle de nombreuses faiblesses, typiques d’un règne de transition[4],[p 49]. Ces pouvoirs militaires et civils sont légitimes, et il refuse le consulat perpétuel ainsi que la censure et la dictature, ce qui permet sous les apparences de maintenir les institutions républicaines[p 6], et met fin aux troubles à son retour à Rome[p 7]. Son corps est difforme, mais, il réussit à épouser Vén… Il n'oublie pas les provinces où il prend de très nombreuses décisions. Mais malgré l'absence de cosmogonie ou de théogonie d'origine romaine, la mythologie romaine n'en existe pas moins, notamment à travers un grand nombre de récits de fondations de cités[3]. Ils ne deviennent fils de dieux et ne sont inspirés par la grâce divine qu'à partir du jour de leur investiture (le dies natalis)[37], et perdent cette filiation après leur abdication : la présence divine est attachée à leur fonction, non à leur personne[p 69]. 410 : les Wisigoths s'emparent de Rome" En effet, l'essoufflement général de l'empire arrive bien plus vite qu'o… Par l'intermédiaire de la nymphe Égérie, Jupiter aurait conseillé le roi légendaire Numa Pompilius, successeur de Romulus, lorsqu'il créa les institutions romaines. Par ailleurs Hadrien s'attèle à améliorer le fonctionnement de l'Empire. À la suite de ces crimes, sa mère Hélène fait un pèlerinage en Terre sainte, resté célèbre[pi 8]. À partir de réformes entamées sous Gallien — exclusion des sénateurs du commandement militaire — les empereurs illyriens font face à la crise et réorganisent la défense de l'Empire. J.-C., les magistrats et le Sénat prêtent le serment de respecter les dispositions prises par l'imperator[m 3]. En 476, Oreste refusa d'accorder aux Hérules d'Odoacre le statut de fédérés, poussant Odoacre à prendre Rome et à envoyer les insignes impériaux à Constantinople, s'établissant comme roi d'Italie. De l'Empire d'Auguste à la fin des Antonins (-27 à 192), L'expansion et la consolidation des frontières, La réorganisation de l'Empire et de la Cité, La première année des quatre empereurs (68 à 69), De la conquête à la stabilisation de l'Empire, Les règnes de Marc-Aurèle et Lucius Verus, Le règne de Commode et la fin des Antonins, Dioclétien et l'expérience tétrarchique (284 à 306), Le rétablissement de la sécurité aux frontières, L'affermissement de la défense de l'Empire, Les guerres civiles tétrarchiques (306-313), Les derniers empereurs d'Occident (455 à 476), Pays actuels dont tout ou une partie de leur territoire ont appartenu à l'Empire romain, Les conquêtes récentes par la dynastie des, novator turbatorque priscarum legum et moris antiquitus receptui. À côté des qualificatifs habituels comme felix (« chanceux, heureux »), on associe de plus en plus le terme invictus (« invaincu »). En ce qui concerne la noblesse romaine, elle garde un immense prestige social mais perd presque toute son autorité politique. Dans l'Iliade, on le voit combattre Achille, Diomède et Idoménée. Les premiers procès politiques de son règne commencent pour lèse-majesté dès 62. Comme le souligne Yann Le Bohec, c'est un « empereur à cheval »[51]. Il lutte alors contre les Alamans, et le calme revient sur cette frontière[pi 9]. La Tétrarchie est ruinée : le pouvoir est partagé entre quatre augustes (Galère, Constantin, Maximien et Maxence) et un césar (Maximin Daïa). Elle est constituée de troupes « palatines » (légions palatines et auxiliaires palatins)[56], et de la garde impériale du Bas-Empire (scholes palatines notamment). Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'appellation « byzantin » (qui date du XVIe siècle mais était peu utilisée) se généralise pour l'Empire romain d'Orient, mais en fait, il n'existe pas de fondation ou de début de l'Empire byzantin, qui n'est que la période médiévale et finale de l'Empire romain et prend fin en 1453[2]. L'administration territoriale, l'administration centrale de l'État, sont transformées, l'armée est profondément réformée et acquiert une organisation durable, qu'elle conserve durant tout le IVe siècle. Il entre ensuite triomphalement à Rome. En 293, devant l'échec face à Carausius, Dioclétien renforce la division des tâches : il donne à Maximien un adjoint qui porte le titre de césar, Constance Chlore et s'en choisit lui-même un, Galère[15]. Contrairement aux dire de certains historiens, la thèse de l'assassinat de Gordien par Philippe (celui-ci ayant remplacé le préfet du prétoire puis l'empereur, tous deux décédés à peu de temps d'intervalle) est aujourd'hui le plus souvent écartée. Des commandements territoriaux sont également formés, avec un maître de la cavalerie (magister equitum) et un maître de l'infanterie (magister peditum), subordonné au premier, en Gaule, Illyrie et Orient[52]. En 290-294, depuis Sirmium, Dioclétien défend le Danube, contre les Iazyges notamment, et construit de nouveaux forts pour solidifier la frontière[p 61]. Lorsque Vespasien est proclamé empereur, et qu'il met fin au court règne sanglant de Vitellius, la population et le Sénat, las d'une nouvelle guerre civile meurtrière, accepte que ce soit la victoire militaire qui décide de celui qui deviendra empereur entre deux dynasties. La mythologie romaine, particulièrement dans le cadre du culte impérial, possédait de nombreuses « vertus », personnifications divines de vertus associées aux empereurs déifiés[5] : En 1896, Hermann Usener publie une étude sur les dénominations des divinités, et relève bien d'autres noms, liés à des rites agricoles de Sondergötter : Vervactor, Reparator, Imporcitor, Occator, Subruncinator, Mesor, Sternculinius... « Les dieux sont cruels mais relativement tolérants.